Soyez votre propre patron
Devenir travailleur autonome, c'est partir à la découverte d’un univers rempli de défis, de possibilités... et de nouvelles contraintes. Voici quelques pistes pour vous aider à faire la transition en douceur.
« La première condition du bonheur est que l’homme puisse trouver sa joie au travail. »
- André Gide, auteur français
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Avant de vous lancer, assurez-vous de bien saisir ce qu'implique le statut de travailleur autonome. Officiellement, un travailleur autonome contrôle son travail, fournit ses propres outils, peut faire des profits, mais aussi des pertes. Autrement dit, vous vivrez des défis bien différents de ceux du salarié en entreprise!
Au niveau de votre statut, vous pouvez choisir d’exploiter une entreprise individuelle ou de vous incorporer pour créer une société par actions (compagnie). Informez-vous auprès du Registraire des entreprises pour en savoir plus et valider si vous devez ou non faire enregistrer votre entreprise.
De nombreux organismes gouvernementaux peuvent vous aider tout au long de votre projet. Certains, comme Emploi-Québec et Réseau Entreprises Canada, offrent de l’aide financière (dépendant de votre situation), alors que d’autres proposent de l'accompagnement.
Un autre incontournable : un bon comptable qui sait repérer toutes les déductions auxquelles les travailleurs autonomes ont droit. Un conseiller de la Banque qui vous aide à mettre en place des stratégies fiscales entre autres est aussi un bon atout. N'hésitez pas à organiser une rencontre.
Si vous exploitez une entreprise individuelle (c'est à dire à votre nom), il n’y a pas de distinction entre vos finances personnelles et celles de votre entreprise. Il est cependant préférable de séparer les deux en ouvrant deux comptes distincts. En procédant ainsi, vous faciliterez le suivi et la gestion de vos finances, surtout au moment de faire vos impôts.
À lire pour aller plus loin
Comme travailleur autonome, vous ne pouvez compter que sur vous-même pour générer votre revenu. Penser à prendre une assurance invalidité et une assurance pour maladies graves n'est donc pas une mauvaise idée. Cette protection pourrait vous soulager s'il vous arrivait quelque chose.
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Assurance maladies graves et invalidité: ça change quoi pour votre prêt hypothécaire?
Comme vous êtes votre propre employeur, vous devez contribuer à votre fonds de retraite. Faites votre possible pour cotiser au maximum à votre REER et à votre CELI chaque année.
Pensez aussi à mettre de l’argent de côté dans un compte épargne à intérêt élevé pour payer vos taxes et vos impôts, et aussi en prévision des périodes où les contrats seront moins nombreux. Pour vous faciliter la vie, utilisez l’épargne systématique : le montant de votre choix sera transféré dans votre compte épargne à la fréquence que vous désirez, sans que vous ayez à y penser.
Astuce!
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Optez pour la tranquillité d’esprit : assurez-vous d’être couvert en cas de maladie grave ou d'accident.