Dans son portrait du marché hypothécaire 2015, la firme montréalaise JLR1, spécialisée dans l’analyse de transactions immobilières, révèle que 15 % des acheteurs de résidences familiales n’ont pas eu besoin de financement pour acquérir leur maison. En incluant les copropriétés, populaires auprès des retraités, cette proportion grimpe à 17 % en 2014. Ils ont acheté comptant.
Placé devant cette possibilité, l’acheteur ferait mieux de se poser les bonnes questions afin de prendre une décision éclairée.
Il n’y a pas que des avantages
Bien sûr, il n’y a plus de mensualités ou d’assurance hypothécaire à payer. Cela réduit parfois le stress, si jamais vos revenus fluctuent ou en cas de perte d’emploi. De plus, votre taux d’endettement sera peu élevé et vous pourrez ainsi possiblement emprunter pour d’autres projets, au besoin.
Mais comme rien n’est complètement noir ou blanc, il est important de prendre en considération les options de rechange possibles lorsque l’acheteur fait face à une telle situation.
Le coût d’option : tous les œufs dans le même panier
En matière d’investissement, le mot d’ordre est la diversification. Si l’acheteur place tous ses avoirs dans sa maison, une partie importante de sa valeur nette se trouve immobilisée dans la résidence.
Historiquement, le marché de l’immobilier est relativement stable, mais il pourrait être intéressant de diversifier vos classes d’actifs si une majorité de votre capital se trouve investi dans votre maison. Ainsi, conserver une hypothèque aux taux d’intérêts actuels pourrait vous permettre d’explorer d’autres avenues d’investissements tout en ayant la demeure que vous désirez.
Le risque des liquidités insuffisantes
Si vous prenez tout votre argent liquide et la placez entièrement dans votre maison, vous devrez emprunter de nouveau advenant un pépin nécessitant rapidement de l’argent. Plusieurs options de placement permettent d’obtenir des possibilités de rendement tout en étant facilement accessibles en cas de besoin.
Aussi, avant de mettre un point final à notre vie hypothécaire, mieux vaut réfléchir aux options possibles.