1. Un service d’accompagnement à toutes les étapes
Les courtiers immobiliers n’ont plus le monopole de l’information du marché comme autrefois. Un tour sur CENTRIS, car l’essentiel s’y trouve, et puis quoi après ?
« L’achat ou la vente d’une propriété comporte plusieurs étapes, dit Maude Bujeault Bolduc, de l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ). Les conseils avant la mise en vente, la détermination du prix, la coordination des visites… sans compter toute la paperasse importante, comme les contrats de courtage, d’opération et de mise en marché, l’attestation des promesses d’achat, la gestion des contre-offres, etc. C’est rassurant d’avoir un professionnel formé qui nous guide à travers tout ça. »
Selon l’OACIQ, même la plus simple des transactions immobilières contient une centaine d’opérations différentes… et il n’est pas rare que d’autres défis s’ajoutent à celles-ci. Sait-on quoi faire, par exemple, si un acheteur se désiste ou si l’on reçoit plusieurs promesses d’achat en même temps ?
2. Une gestion pratique et continue
Les exigences professionnelles et personnelles ne disparaissent pas lorsqu’on se lance dans le projet de vendre ou d’acheter une maison. Qui peut se vanter d’avoir une ou deux heures quotidiennes de libres ? Eh bien, gérer les questions des acheteurs potentiels ou scruter les nouvelles inscriptions pertinentes du marché prennent du temps. C’est sans compter la coordination des visites (et leur préparation) !
Un courtier immobilier se fait un devoir d’être joignable en tout temps. Il pourra se déplacer rapidement pour aller montrer la propriété à un acheteur intéressé, mais pressé, un mercredi après-midi. Il ne faut pas oublier qu’en 2016, selon le marché actuel au Québec, une propriété prenait en moyenne 133 jours à se vendre selon CENTRIS. Un délai éreintant si cela occasionne des défis logistiques quotidiens !
3. Une assurance sans souci
« Si on vend sa maison en une semaine sans ennuis, il est normal qu’on en soit amené à se demander si on n’aurait pas été capable de gérer la transaction soi-même, dit Maude Bujeault Bolduc. Or, on gagne à considérer le service de courtage comme une assurance. Si tout se passe bien, tant mieux (et l’implication du courtier n’y est probablement pas étrangère). Sinon, on sera bien heureux de ne pas être laissé à soi-même en cas de problème. »
Qui plus est, l’assurance responsabilité professionnelle des courtiers, créée par l’OACIQ, protège le public en lui offrant un dédommagement, advienne une erreur ou une omission du courtier. Alors que si on est soi-même la cause du souci, on aura comme seul recours notre tirelire…
4. Un regard neutre et objectif
La vente d’une maison s’accompagne de bien des émotions, et son achat, tout autant ! Le courtier immobilier s’impose comme un intervenant neutre indispensable pour nous permettre d’y voir plus clair. La belle façade en marbre italien de la maison vaut par exemple peut-être beaucoup à nos yeux, mais peu aux yeux du marché. Le courtier connaît la valeur des choses en toute objectivité.
5. Un mécanisme de protection pour le consommateur
L’OACIQ s’assure que tous les courtiers immobiliers respectent la loi sur le courtage, notamment la règle d’or qui stipule que ces professionnels doivent toujours travailler dans le « meilleur intérêt » de leurs clients. En cas de faute, l’organisme est doté d’un comité de discipline efficace.
L’engin de recherche du site Web de l’OACIQ accompagne même le public dans le choix du courtier, notamment en validant le permis de chacun des professionnels du métier, en listant les formations qu’ils ont tous suivies et en affichant carrément le pedigree disciplinaire de ceux-ci. Enfin, l’OACIQ a son service d’assistance dont peut profiter tout acheteur ou vendeur ayant des questions avant, pendant ou après une transaction immobilière.
6. Un réseau clés en main
Représentant hypothécaire, inspecteur en bâtiment, notaire… on n’achète ni ne vend jamais sa maison tout à fait seul ! L’expertise de plusieurs professionnels est en effet essentielle à l’encadrement d’une transaction aussi importante. Lorsqu’on profite de l’accompagnement d’un courtier, on tire en plus avantage de son réseau professionnel établi et de ses références qualifiées. Voilà qui est pratique !
7. Un négociateur chevronné
Quand devrait-on présenter sa promesse d’achat ? À quel prix ? Quelles clauses pourraient rebuter — ou au contraire, charmer — le vendeur ?
Il faut avoir réponse à ces questions promptement si on est devant la maison de ses rêves. Par son expertise, un courtier immobilier sait conseiller son client à travers toutes les décisions critiques liées à la vente ou à l’achat d’une maison.
Et lors de la négociation, son regard neutre est de nouveau utile et évite que l’on déboule dans des argumentations émotives où l’on peut en sortir perdant, par exemple en choquant le vendeur par un commentaire sur la décoration intérieure à revoir ou en voulant offrir beaucoup trop cher que le juste prix (ou la valeur marchande) pour « gagner » une situation de surenchère.
La vente et l’achat d’une maison sont sans contredit l’une des plus grandes transactions financières d’une vie. « Pourquoi se passer de l’accompagnement d’un conseiller avisé et d’un encadrement légal ? », résume Maude Bujeault Bolduc de l’OACIQ.
SOURCES :
- Fédération des chambres immobilières du Québec, 2014
- Statistiques résidentielles, CENTRIS, Avril 2016