- Faites un bilan financier et définissez vos objectifs
- Choisissez les bons véhicules d’épargne
- Protégez votre patrimoine familial
- Parlez d’argent avec votre conjointe ou votre conjoint
- Faites l’éducation financière de vos enfants
- Ne perdez pas de vue vos objectifs
- Planifiez votre succession judicieusement
- Profitez des conseils d’une ou d’un spécialiste
1. Faites un bilan financier et définissez vos objectifs
Comment calculer votre patrimoine familial? Commencez par faire un bilan de vos actifs et de vos passifs, soit :
- L’argent et les biens que vous possédez (vos comptes bancaires, vos placements, votre revenu, vos régimes de retraite, votre résidence et vos objets de valeur comme vos œuvres d’art).
- Les dettes que vous devez rembourser (votre hypothèque, votre prêt auto, vos cartes de crédit).
Réfléchissez à vos objectifs et à ceux de votre famille. Certains choix de vie ont un impact direct sur votre budget et la valeur de votre patrimoine, comme envoyer ou non vos enfants à l’école privée, acheter un chalet, voyager dans le Sud chaque hiver ou aller au resto chaque midi.
Vous pouvez choisir de vous attaquer uniquement aux dépenses de votre ménage, de chercher des moyens d’augmenter vos revenus ou de combiner les deux.
2. Choisissez les bons véhicules d’épargne
Votre situation financière et celle de votre famille évoluent au cours d’une vie. Lorsqu’on est un jeune couple, les dépenses sont souvent nombreuses et arrivent en même temps : vous avez peut-être célébré votre mariage, fait l’achat d’une résidence principale, emprunté pour des rénovations, pris un congé parental entraînant une perte de revenu, ou remboursé des dettes d’études. Si vos fonds sont limités par ce genre de dépenses, il est important de choisir le bon véhicule d’épargne.
Vous songez à acheter une première propriété? Épargnez pour votre mise de fonds à l’aide du CELIAPP. Vous pouvez y cotiser jusqu’à un montant déductible d’impôt de 8 000 $ par année, pour un maximum de 40 000 $ à vie.
Si vous avez de jeunes enfants, envisagez de mettre de l’argent de côté pour leurs études postsecondaires grâce à un REEE. L’avantage de ce véhicule de placement est qu’il est financé, selon votre province, de 20 % à 40 % par des différentes subventions gouvernementales. Il permet également de différer l’impôt sur le rendement. Au moment d’en bénéficier, votre enfant devra en déclarer les paiements, mais compte tenu de son faible revenu, elle ou il aura peu ou pas d’impôt à payer.
Tout au long de votre vie active, vous avez aussi avantage à épargner en vue de votre retraite en cotisant à un REER et à prévoir un coussin pour les imprévus en contribuant à un CELI. Ces véhicules d’épargne produiront des rendements qui fructifieront au fil des années.
3. Protégez votre patrimoine familial
Élever une famille est un feu roulant qui ne laisse pas beaucoup de temps pour envisager l’avenir. Ni vous ni votre conjointe ou conjoint n’êtes à l’abri d’un accident ou d’un décès. D’où l’importance de protéger votre patrimoine familial au cas où il vous arriverait quelque chose.
Vos besoins en assurance varient avec l’âge. Ils ne sont pas les mêmes si vous avez de jeunes enfants ou si votre couple s’apprête à prendre sa retraite. Même si la vie va vite, révisez vos polices d’assurance dès que votre situation change : qu’il s’agisse d’un mariage, d’un divorce, d’une naissance ou de l’achat d’une nouvelle propriété. Vous aurez ainsi la tranquillité d’esprit de savoir que vous avez la bonne assurance pour protéger votre patrimoine.
Pour cette même raison, il est conseillé de faire un inventaire de toutes vos protections, dont celles offertes par votre assurance collective en cas d’invalidité ou de maladie grave. Si vous ne disposez pas d’une telle couverture, vous devriez envisager de prendre une assurance individuelle pour protéger votre revenu en cas d’infortune.
4. Parlez d’argent avec votre conjointe ou votre conjoint
Pour de nombreux couples, il est tabou de parler d’argent et de succession. Aborder ces sujets est pourtant la meilleure façon d’éviter les conflits. N’attendez pas d’être à l’étape d’acheter une première résidence pour savoir si votre conjointe ou conjoint a des dettes et si son crédit l’empêche d’emprunter.
Faites aussi preuve de vigilance si vous êtes la seule personne à vous occuper des finances de votre couple. Vous avez avantage à ouvrir le dialogue pour éviter les mauvaises surprises au moment de faire votre budget conjoint.
5. Faites l’éducation financière de vos enfants
Parlez aussi d’argent avec vos enfants et commencez à les responsabiliser face à leurs finances personnelles. Si votre enfant reçoit une somme intéressante, que ce soit un cadeau ou un premier salaire, profitez de l’occasion pour faire son éducation financière. Il peut s’agir d’une discussion sur un projet à réaliser, sur un objectif à atteindre ou sur les finances personnelles en général : l’important est d’encourager les bons comportements. Ces connaissances l'accompagneront tout au long de sa vie.
6. Ne perdez pas de vue vos objectifs
Vos finances pourraient être mises à l’épreuve dans les 10 ou 15 dernières années de votre vie active, si vos enfants dépendent encore de vous et que vous devez également soutenir vos propres parents en fin de vie.
Si c’est le cas, vous aurez peut-être à réduire votre train de vie, à espacer vos sorties au restaurant, voire à piger dans votre épargne. Tenez bon : vos enfants voleront bientôt de leurs propres ailes, votre résidence sera éventuellement payée et votre revenu pourrait augmenter si, au travail, vous atteignez le haut de l’échelle salariale.
Le début de la cinquantaine est un moment crucial pour assurer la pérennité de votre patrimoine puisque vous avez encore la possibilité d’ajuster le tir. Pour ce faire, vous devez avoir l’heure juste à la fois sur vos finances, votre revenu de retraite et votre bilan successoral.
7. Planifiez votre succession judicieusement
Vous vous demandez peut-être comment procéder pour la donation de votre patrimoine familial : de manière progressive, pendant que vous êtes encore en vie, ou en totalité après votre décès. Si vous êtes en couple, cette dernière option permettrait à la conjointe ou au conjoint qui survit de profiter d’un roulement de REER et de payer moins d’impôt sur la succession. D’où l’importance de planifier le partage de votre patrimoine familial.
Puisqu’il n’existe pas de règle universelle, vous avez avantage à faire appel à une ou un spécialiste pour faire votre planification successorale afin de déterminer vos objectifs en tenant compte de votre situation personnelle, financière et familiale. Vous aimeriez aider vos enfants ou vos petits-enfants de votre vivant? Vous voulez être équitable envers vos proches? Vous désirez retarder le plus possible l’impôt à payer? Voilà certaines questions auxquelles vous pourrez répondre en faisant votre planification successorale.
Avant d’envisager le partage de votre patrimoine familial,
assurez-vous d’avoir assez d’argent pour subvenir à vos besoins
jusqu’à la fin de vos jours. Vous ne devez pas mettre en péril votre
propre santé financière.
→ Consultez
notre article Comment effectuer une planification successorale?
8. Profitez des conseils d’une ou d’un spécialiste
C’est pour soupeser tous les aspects de cette question qu’il importe
de faire appel à une conseillère ou un conseiller en gestion de
patrimoine. Vous pourrez recevoir des recommandations personnalisées
pour vous aider à gérer sainement votre argent, tout en tenant compte
de vos objectifs. En élaborant une bonne stratégie d’épargne et
d’investissement, vous serez en mesure de maximiser votre patrimoine
familial et de concrétiser vos projets.
→ Consultez
notre article La gestion de patrimoine, c’est quoi?
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