La Banque annonce également aujourd’hui s’être doté d’un objectif
d’émissions nettes nulles de GES pour ses propres activités
d’exploitation ainsi que pour ses activités de financement d’ici 2050.
Il existe de nombreuses incertitudes quant à la façon d’atteindre cet
objectif, compte tenu notamment des développements méthodologiques en
cours au pays et ailleurs dans le monde. Afin de palier à ces
incertitudes et assurer des avancées constantes, la Banque établira
des objectifs de réduction intermédiaires sur l’horizon 2050, et
entretiendra un dialogue constructif avec ses clients et ses
fournisseurs sur ces questions.
« Notre engagement envers les grands thèmes environnementaux,
sociaux et de gouvernance a continué de progresser à bon rythme en
2020. Notre approche mise sur l’humain d’abord afin de mieux
contribuer à la prospérité collective et à la préservation de nos
valeurs communes », a déclaré Louis Vachon, président et chef de la
direction de la Banque Nationale du Canada. « Au cours des prochaines
années, nous continuerons de bonifier nos pratiques et accompagnerons
nos clients et nos fournisseurs dans la transition climatique, afin
d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Les objectifs
intermédiaires que nous établirons vont donner le rythme à cette
démarche et assurer la réalisation de cette ambition clé pour notre planète. »
Objectif intermédiaire de réduction des émissions de GES pour les
activités sous notre contrôle : réduction de 25% d’ici la fin de
2025, en comparaison à 2019
Le 25 septembre 2020, la Banque a annoncé un objectif intermédiaire
de réduction des émissions de GES pour ses propres opérations, soit au
sein de ses secteurs d’activités et filiales. Cet objectif, qui vise
une réduction des émissions de GES de 25 % d’ici la fin de l’année
2025, par rapport au niveau de 2019, est basé sur la science et vise à
contribuer à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, soit
l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris.
La Banque compte une empreinte carbone par dollar de revenu, par
employé et par mètre carré de superficie parmi les plus basses en
Amérique du Nord, en raison notamment de l’utilisation importante de
l’hydroélectricité et d’une gestion rigoureuse des espaces à bureaux
requis pour mener ses activités. La Banque continuera de miser sur son
efficacité énergétique, notamment grâce à son système de télégestion
qui permet de gérer la consommation énergétique de nombreuses
succursales. L’application des critères du système d’évaluation LEED
est en vigueur pour plusieurs des immeubles actuels et futurs de la
Banque, dont la construction de son nouveau siège social qui visera
l’atteinte des normes LEED v4 Or.
Afin d’atteindre l’objectif fixé pour 2025, la Banque cherche, entre
autres, à optimiser les déplacements d’affaires et à privilégier un
modèle hybride faisant la place au travail à distance.
En 2020, la Banque a réduit l’empreinte carbone de ses propres
activités de 13 % par rapport à 2019. Cette réduction provient
principalement de la diminution des déplacements d’affaires découlant
de la situation exceptionnelle de la pandémie de COVID-19.
La Banque a atteint ses objectifs de carboneutralité en 2020 grâce à
l’achat d’unités de carbone vérifiées auprès de l’entreprise Solutions
Will, certifiée B Corp, dont le modèle d’affaires vise à monétiser les
actions climatiques des PME québécoises au sein de la communauté sur
les principes de l'économie du partage. La Banque a aussi fait
l’acquisition d'unités de carbone vérifiées auprès de l’organisme
Conservation de la nature Canada dans le cadre du projet de
séquestration de carbone de la forêt Darkwoods, l’un des plus
importants en Amérique du Nord. Elle s’est fixé le même objectif de
carboneutralité pour 2021. L’achat de ces unités de carbone vérifiées
rejoint l’engagement de la Banque de protéger la biodiversité et les
milieux naturels.
Le rapport 2021 sur les avancées pour le Groupe de travail sur
l’information financière relative aux changements climatiques (GIFCC)
sera publié prochainement et fournira davantage de détails sur les
éléments précédents.
Adhésion au Partenariat pour la comptabilité financière du carbone
La Banque annonce par ailleurs son adhésion au Partenariat pour la
comptabilité financière du carbone (Partnership for Carbon
Accounting Financials). Ce faisant, elle joint un groupe mondial
d’institutions qui travaillent de concert afin d’élaborer des méthodes
d’évaluation et de divulgation des émissions de GES qui proviennent de
leurs activités de prêt et d’investissement.
La Banque est déjà contributrice dans le cadre de nombreuses
initiatives internationales touchant des aspects climatiques, dont le
CDP, le GIFCC et les Principes bancaires responsables des Nations
unies, dont elle est signataire fondatrice depuis 2019.
Protection de l’Arctique et position sur le charbon
Compte tenu de l’attrait que pourrait exercer l’Arctique au cours
des prochaines décennies et de la fragilité de ce milieu, la Banque
officialise sa pratique actuelle de ne pas offrir ou de consentir de
nouveaux services aux fins de l’exploration, de l’exploitation ou de
la production de pétrole et de gaz dans l’Arctique. La Banque
officialise également sa pratique de ne pas financer les nouvelles
activités d’extraction ou de traitement du charbon à des fins
thermiques.